Or, ce matin, seul un discours commun a été publié : les messages pour chaque pays sont supprimés. C’était une habitude instituée par Paul VI. Chaque ambassadeur remettait aussi un discours au pape.
Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a explique cette rationalisation du travail de la secrétairerie d’Etat.
Le P. Federico Lombardi a précisé que lors des cérémonies de présentation de leurs lettres de créance, les nouveaux ambassadeurs ne remettraient plus de discours au pape, ni le pape à chaque nouvel ambassadeur.
Il précise auss qu’il ne s’agit pas « d’épargner de la fatigue au Pape », mais bien « aux bureaux de la Secrétairerie d’Etat, mis à rude épreuve ».
Au temps de Paul VI en effet, le nombre des ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège étaient d’environ 90, mais pratiquement le double aujourd’hui.
La réforme s’appliquera aussi aux ambassadeurs résidents, mais le pape leur consacrera « plus de temps », a ajouté le P. Lombardi, lor de ces audiences non pas « collectives » mais « privées ».
De plus, cette réforme de la cérémonie de présentation des lettres de créance a été introduite « par souci de simplicité et d’uniformité avec les usages diplomatiques en cours », a fait observer le P. Lombardi.
Il a rappelé que le pape a « beaucoup d’autres occasions de manifester sa proximité et sa sollicitude avec les peuples », que ce soit par des « messages spécifiques » en des « occasions spéciales » ou « des circonstances particulièrement importantes ».
Il a fait remarquer que « chaque année, un message est envoyé lors de la fête nationale de chaque pays, ou à l’occasion des grands anniversaires ou d’évènements douloureux pour la population de tel ou tel pays ».