Parmi les membres de la délégation, envoyée par le patriarche Bartolomaios Ier, étaient présents Mgr Emmanuel Adamakis, métropolite de France, directeur de l’Office de l’Eglise orthodoxe auprès de l’Union européenne et Mgr Ilias Katre, évêque de Philomelion aux Etats-Unis.
Profonde fraternité
Benoît XVI a évoqué le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, (qui sera fêtée le 11 octobre 2012). Ce Concile, a-t-il rappelé, auquel étaient présents des représentants du Patriarcat œcuménique, signa les débuts d’« une nouvelle phase importante » des relations entre les deux Églises.
Depuis, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe a approfondi les relations mutuelles.
C’est pourquoi Benoît XVI a rendu grâce pour la « redécouverte de la profonde fraternité » qui lie les deux Eglises, et pour « le chemin parcouru » ensemble. Il a souhaité également que « des progrès puissent se réaliser aussi dans la phase actuelle ».
Le pape a fait mémoire à ce sujet de « l’inoubliable Patriarche œcuménique Athénagoras », décédé en 1972. Il a cité son successeur Dimitrios. Avec le bienheureux Jean XXIII et Paul VI, ils étaient, a-t-il ajouté « animés par cette passion pour l’unité de l’Église qui jaillit de la foi au Christ Seigneur », se firent les promoteurs d’initiatives courageuses.
Le patriarche Bartholomaios Ier suit ce chemin « avec une fidélité renouvelée et une créativité féconde », a constaté Benoît XVI, se réjouissant de son « ouverture au dialogue entre les chrétiens » et de son engagement « au service de l’annonce de l’Évangile dans le monde contemporain ».
Racines de la communion
Revenant par ailleurs sur la fête liturgique des saints Pierre et Paul, le pape a déclaré que « leur prédication, scellée par le témoignage du martyr », est le « fondement solide et pérenne sur lequel s’édifie l’Église ».
Ainsi, dans la « fidélité au dépôt de la foi transmis par eux », a-t-il estimé, « nous trouvons les racines de la communion dont nous faisons déjà l’expérience entre nous ».
Benoît XVI a souhaité « le don d’une communion toujours plus pleine », attendant « le jour béni » où les deux Eglises pourront partager la même « table eucharistique ».
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