
Michel était moine, disciple de saint Taraise de Constantinople (+806), lui-même ancien membre du conseil de l’impératrice Irène, devenu patriarche. Taraise n’avait accepté cette charge qu’à la condition que fût réuni un concile pour mettre fin à la persécution iconoclaste. Ce qui fut fait lors du second concile de Nicée, en 784.
Michel, que Taraise avait appelé à la tête du diocèse de Synnade, en Phrygie, fut chargé de porter la lettre synodale au pape Adrien Ier, à Rome, et celui-ci en approuva les décrets.
En 806, c’est l’empereur qui choisit Michel comme ambassadeur à Bagdad, pour négocier la paix avec le sultan Haroun-al-Rachid. En 811, il est envoyé auprès de Charlemagne: un succès, avec la signature du traité d’Aix-la-Chapelle, auquel s’associe le pape Léon III.
Pourtant, en 814, l'empereur Léon V l’Arménien interdit les icônes dans l’empire. Le patriarche Nicéphore, successeur de Taraise, proteste. L’empereur réunit au palais les principaux représentants de l’Eglise. Michel y accuse le souverain de “tyrannie”, ce qui lui vaut douze ans d’un dur exil, en Galatie, où il meurt, sans avoir cessé de défendre le culte des icônes.
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