Antélias, 11 juillet 2002
L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban (UCIP Liban) revendique l’Etat un plan de directive général pour les médias au Liban qui prend en considération les situations économiques difficiles qui se sont répercutées sur les masses médias et les publicitaires.
1 – La suspension des radios sans autorisation doit accompagner le plan de directive général qui comprend la révision des autorisations données, notamment celles relatives aux autorisations télévisées, et l’étude de la surface financière, géographique et humaine de l’audiovisuel.
2 – les difficultés financières qu’endurent les masses médias les poussent à la suspension ou au gage. Cela constitue une menace à la pluralité et aux libertés médiatiques, pour cela l’Union considère que le devoir de l’Etat est d’agir en vue de garantir ces deux actes et non de profiter de ces difficultés financières dans le but de réprimer les libertés médiatiques ou de fermer les institutions médiatiques.
3 – La télévision du Liban, en sa nouvelle version comme secteur public où se rencontrent l’opposition et la loyauté, qui a pour but de servir le public et non de réaliser les intérêts du pouvoir, semble aujourd’hui une nécessité urgente où se rencontrent tous les courants libanais, et constitue une tribune pour le don artistique et culturel incapable d’être présenté par les chaînes télévisées privées.
Traduit par : Joyce Tary