Les disciples du Seigneur Jésus, souvent dans des situations adverses, jusqu’au martyre, ont donné témoignage d’une foi vive, d’une espérance ardente et d’une charité active.
Grâce à l’assistance de l’Esprit Saint, la présence continue des chrétiens en Terre Sainte offre un bon motif d’espérer aussi pour leur présent et leur avenir dans cette région importante.
La Terre Sainte est leur lieu de naissance, leur patrie, ils souhaitent apporter une contribution précieuse et unique à l’édification d’États démocratiques et prospères, disposés à collaborer avec tous les hommes de bonne volonté, spécialement avec les fidèles de l’Hébraïsme et de l’Islam.
À ce propos, il semble utile d’indiquer quelques données statistiques concernant le Moyen-Orient. Dans la documentation de préparation à l’Assise synodale, surtout dans les Lineamenta et dans l’Instrumentum laboris, par la dénomination Moyen-Orient on entend, outre Jérusalem et les Territoires Palestiniens, les 16 États suivants : Arabie Saoudite, Bahreïn, Chypre, Égypte, Émirats Arabes Unis, Iran, Irak, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Syrie, Turquie et Yémen. Il s’agit d’une vaste région qui s’étend sur 7.180.912 km2.
Du tableau ci-joint on apprend qu’au Moyen-Orient vivent 356.174.000 personnes, dont 5.707.000 catholiques, qui représentent 1,60% de la population. Ces données proviennent de l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2008 qui est la dernière édition publiée en 2010.
Cependant, disposer de données fiables sur le nombre des chrétiens au Moyen-Orient n’a pas été chose facile. Leur nombre serait approximativement de 20.000.000 de personnes soit 5,62% de la population.
Ces données, même si elles ne sont qu’indicatives, donnent une idée de la présence de la minorité chrétienne dans une région majoritairement musulmane, excepté pour Israël où les Juifs seraient 75,6%, les Musulmans 16,7%, les Chrétiens 2,1%, les Druzes 1,6% et les autres 4%.[6]