soit plus sincère, plus crédible et plus fructueux. Pour promouvoir l’unité dans la diversité, il faut dépasser le confessionnalisme dans ce qu’il peut avoir d’étroit ou d’exagéré, encourager l’esprit de coopération entre les différentes communautés, coordonner l’activité pastorale, et stimuler l’émulation spirituelle et non la rivalité. On pourrait suggérer que de temps en temps (par exemple tous les cinq ans), une Assemblée rassemble l’ensemble de ‘'épiscopat au Moyen-Orient”. La communion revient une trentaine de fois dans le Document de travail. C’est qu’elle est le coeur de notre identité ecclésiale, la dynamique de l’unité et de la multiplicité de nos églises. D’elle dépendent notre présent et notre avenir, notre témoignage et notre engagement, nos efforts
pour endiguer l’émigration qui nous affaiblit et pour exorciser le désenchantement qui nous érode. Mais la communion est surtout contredite par le confessionnalisme. Les rites se sont métamorphosés en confessions. Aussi, il est indispensable que nos églises sui juris redécouvrent les racines de ce phénomène qui plongent dans les structures arabo-islamiques primitives. Elles sont invitées à se dégager de cet héritage historique pour “retrouver le modèle de la communauté de Jérusalem”.