Mais le P. Lombardi a aussi poursuivi ses démentis au cours de ces rencontre quasi quotidiennes avec la presse l’arrestation de Paolo Gabriele, il y a aujourd’hui deux semaines, et qui reste le seul mis en examen dans cette affaire.
Il a démenti comme sans fondement l’hypothèse que Paolo Gabriele puisse quitter le Vatican, et les rumeurs qui mentionnent la présence de deux cardinaux parmi les personnes visées par les enquêteurs.
L’interrogatoire devrait permettre de vérifier si d’autres personnes sont impliquées, a-t-il précisé, et la commission des trois cardinaux mise en place par Benoît XVI pourra éventuellement communiquer des résultats de leur enquête aux magistrats.
Le P. Lombardi a confirmé que les avocats de Paolo Gabriele ont exprimé leur intention de demander la mise en liberté de leur client : une décision qui dépend du juge d’instruction.
Enfin, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège a redit la « sérénité » de Benoît XVI malgré cette « épreuve douloureuse » : ni « angoisse » ni « désarroi ». Et qu’il est tenu au courant des développements de l’affaire. L’attitude du pape« est exemplaire pour tous » : le pape ne perd pas de vue « le service de l’Eglise universelle ».
Enfin, des perquisitions ont eu lieu, le matin de mardi 4 juin, au domicile de M. Ettore Gotti Tedeschi, mais sans rapport, a déclaré le P. Lombardi, avec sa gestion de l’Institut pout les œuvres de religion. Il s’agit d’une « enquête italienne » sur des soupçons de corruption dans l’entreprise « Finmeccanica ».
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