Dans l’affaire baptisée depuis « Vatileaks » Paolo Gabriele, 46 ans, doit répondre à l’accusation de vol aggravé et Claudio Sciarpelletti, de complicité et recel.
Cette affaire de fuite de documents réservés du Vatican, à la télévision italienne, depuis janvier dernier, dans le livre d’un journaliste italien publié le 19 mai – "Sua Santità, de Gianluigi Nuzzi -, et sur le quotidien italien La Repubblica, tient en haleine la presse mondiale : ce procès est une « première ».
Mais ni les photographes ni les cameramen ne seront admis, précise aujourd’hui Radio Vatican. Seuls des journalistes de presse écrite, par petits groupes, en « pools » seront admis aux audiences.
Selon le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Paulo Gabriele risquerait entre un et six ans de prison et l'informaticien ne risquerait « rien ou peu ».
Paolo Gabriele a été arrêté, rappelons-le, le 23 mai dernier. Il a été incarcéré pendant 53 jours dans une cellule du palais de justice du Vatican, qui se trouve au chevet de la basilique Saint-Pierre. Des documents confidentiels – notamment « vus pas le pape » – ont été retrouvés à son domicile, dans les murs du Vatican.
C’est là qu’il est actuellement assigné à résidence depuis le 21 juillet. L'instruction a été partiellement close le 13 août dernier.