L’affaire est close
Cette sentence « met un point final à ce triste évènement, qui a eu des conséquences très douloureuses », peut-on lire dans le communiqué de la Secrétairerie d’Etat.
Le texte dénonce en l’occurrence « une offense personnelle au pape », le « viol » du « droit à la confidentialité de nombreuses personnes », un « préjudice causé au Saint-Siège et à ses diverses institutions ».
Tout cela finalement été un « obstacle à la communication entre les évêques du monde et le Saint-Siège » et a été motif de « scandale » auprès des fidèles, tandis que la « sérénité » de ceux qui travaillent « au service quotidien du Successeur de Pierre » a été « perturbée durant plusieurs mois », poursuit-il.
Pas d’implication d’autres personnes
Pour la Secrétairerie d’Etat, l'enquête a mis en lumière que « M. Gabriele a mis en acte son projet criminel sans instigation ou incitation de la part de quiconque », mais en se fondant sur des « convictions personnelles » que l’on ne peut « d’aucune façon partager ».
En ce sens, elle redit fermement que « les conjectures variées sur l’existence de complots ou l’implication d’autres personnes » sont « sans fondement ».
Les conditions d’une grâce
Outre la période de détention de 18 mois, une procédure de destitution de son emploi, selon le règlement de la Curie romaine, est ouverte à l’encontre de Paolo Gabriele.
Le communiqué précise que « l'éventualité qu’il soit gracié » par Benoît XVI est possible. Mais cette grâce suppose cependant « la contrition du coupable » et sa « demande de pardon sincère au pape et à ceux qui ont été injustement blessés », souligne-t-il.
La Secrétairerie d’Etat salue par ailleurs la « transparence », l’ « impartialité », et le « plein respect du droit à la défense » dont a fait preuve la procédure judiciaire. Grâce à la « particularité du système juridique qui l’a émise », la peine est à la fois « douce et équitable », comparée au dommage causé, fait-elle observer.
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