La détention préventive de 50 jours expirait en effet aujourd’hui: le principal suspect dans cette affaire appelée depuis « Vatileaks », a été placé en détention par la gendarmerie vaticane le 23 mai.
Mais la justice doit encore boucler son enquête préliminaire. Elle prend le temps de clore la phase d’instruction, en recueillant encore des témoignages : seulement alors "l’interrogatoire formel" de Paolo Gabriele sera clos.
De son côté, la commission de trois cardinaux, instituée Benoît XVI le 25 avril dernier et présidée par le cardinal Julian Herranz, achève ses auditions et la rédaction d’un rapport qui sera remis à Benoît XVI au cours d’une audience à Castelgandolfo, a indiqué le P. Lombardi.
La justice vaticane ne devrait pas décider avant le mois d’août de traduire Paolo Gabriele en jugement. Le procès pourrait avoir lieu à l’automne. Entre-temps, le suspect pourrait être assigné à résidence, comme ses avocats l’ont demandé.
Les fuites de documents réservés a commencé en janvier dernier à la télévision italienne sur « La 7 », dans un programme conduit par le journaliste Gianluigi Nuzzi.
L’enquête de la gendarmerie vaticane et celle de la commission de trois cardinaux a abouti à l’arrestation de Paolo Gabriele, après que la parution du livre du même auteur « Sua Santità. Les papiers secrets de Benoît XVI », a permis, à partir du 19 mai, de restreindre le cercle des suspects, sur la base des indications fournies par les documents eux-mêmes.
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