A l’occasion de la fête nationale viêtnamienne, le 2 septembre 2010, le gouvernement a annoncé une amnistie de détenus. Reporters sans frontières réitère son appel en faveur des défenseurs des droits de l’homme, net-citoyens et journaliste
injustement emprisonnés pour s’être exprimés. Les autorités doivent respecter leurs engagements et garantir la liberté d’expression. La libération des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des blogueurs serait un signe fort d’ouverture.
A la veille de cette amnistie, Reporters sans frontières souhaite attirer l’attention des autorités sur les trois journalistes Tran Khai Thanh Thuy, Truong Minh Duc et Nguyen Van Ly ainsi que sur les quinze net-citoyens Nguyen Van Tinh, Nguyen Manh Son, Nguyen Van Tuc, Ngo Quynh, Nguyen Kim Nhan, Pham Van Troi, Vu Hung, Nguyen Van Dai, Le Thi Cong Nham, Tran Quoc Hien, Truong Quoc Huy, Nguyen Hoang Hai (surnommé Dieu Cay), Nguyen Tien Trung, Nguyen Xuan Nghia et Le Cong Dinh.
Le 20 juillet, Jean-Francois Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières, a fait parvenir une lettre au Premier ministre Nguyen Tân Dung, afin de lui demander d’accorder l’amnistie à ces défenseurs des droits de l’homme, journalistes et blogueurs.
En 2006, le Viêt-Nam avait accepté de concilier son développement économique avec le respect des libertés fondamentales de ses concitoyens lors de son accession à l’Organisation mondiale du commerce. Le Viêt-Nam est également signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui consacre la liberté d’expression et d’opinion comme un droit fondamental qui doit pouvoir s’exercer librement.