La plupart des reportages sur le sujet ont relevé que le revenu moyen de la classe aisée était neuf fois plus élevé que celui de la classe pauvre. Le salaire mensuel moyen des seconds est environ de 370 000 dongs (12,70 euros) alors que les émoluments des personnes appartenant à la classe que l’on pourrait appeler moyenne s’élèvent à environ 3 500 000 dongs, à savoir 120 euros.
Dans ce pays qui se définissait encore lors du récent congrès du Parti communiste, au mois de janvier dernier, comme étant dans « la période de transition vers le socialisme », la différence de revenus entre les diverses composantes de la société ne va pas sans poser de brûlantes questions. L’organe de l’armée vietnamienne voit dans cet écart entre riches et pauvres une menace directe contre l’ordre et la sécurité du pays, son système politique et sa défense nationale. Cette fracture crée une faille dans la solidarité sociale et donc dans l’unité nationale. Elle a des conséquences graves sur la criminalité et les divers fléaux sociaux et elle est la source d’un mécontentement social qui conduit à l’opposition à l’Etat, affirme le journal.
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