Le cardinal Tarcisio Bertone a exprimé sa solidarité avec les enfants de Gaza « premières victimes de toute violence », à Arenzano, un sanctuaire de son ancien diocèse de Gênes, dédié à l'Enfant Jésus de Prague. Le cardinal Bertone a conclu les célébrations du centenaire.
L'Osservatore Romano du 8 janvier rapporte en effet les propos du cardinal secrétaire d'Etat mardi 6 janvier, avant la célébration de la messe en ce sanctuaire de l'enfance et en ce jour où l'on fête spécialement l'Enfant de Bethléem adoré par les Mages.
Le secrétaire d'Etat a exprimé son souhait que la mission de l'Union européenne pour la soultion de la crise à Gaza « porte des fruits concrets », tout en reconnaissant cette mission « très difficile » et pourtant avec des « chances de succès ».
A propos de l'Epiphanie comme « manifestation par excellence de Dieu aux hommes, du Dieu qui se fait enfant pour être l'un de nous », le cardinal Bertone a exprimé sa solidarité avec les enfants de Gaza qui souffrent et sont « les premières victimes de toute violence ».
« Depuis Arenzano, l'Eglise lance un message d'amour, de réconciliation, a ajouté le cardinal Bertone. Et non pas de vengeance, mais d'unité ».
Il a par ailleurs souligné que les Eglises peuvent contribuer à la solution des conflits « en témoignant elles-mêmes qu'elles sont des personnes et des institutions de dialogue » et aussi en « éduquant les consciences ».
Car la principale contribution de l'Eglise est justement celle de « l'éducation », a insisté le secrétaire d'Etat : « Il s'agit d'une contribution dont l'importance est reconnue par tous y compris par les chefs d'Etat ».
Il a souligné en même temps l'importance de l'action diplomatique visant au « dialogue de paix », qui doit être renforcé par l'action de la « communauté internationale ».
Demain, Benoît XVI adressera son discours annuel au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, l'un des discours les plus attendus de l'année. On y retrouvera certainement ces thèmes.
ROME, Mercredi 7 janvier 2009 (ZENIT.org)