Le patriarche copte a été élu dimanche, 4 novembre, au Caire, parmi trois successeurs possible du « pape Chenouda III » décédé en mars dernier. Il sera intronisé le 18 novembre prochain.
Benoît souligne l’enjeu de cette élection pour l’Egypte et le Moyen-Orient : il se dit certain que « tout comme son prédécesseur Chenouda III », il « saura être un père spirituel pour sa communauté et un partenaire efficace pour ses concitoyens, en vue de la construction d’une nouvelle Egypte fondée sur la paix et l’harmonie, au service du bien commun et de tout le Moyen-Orient ».
Le pape lance un appel au dialogue et à l’unité des chrétiens : « En ces temps difficiles il est important que tous les chrétiens témoignent de l’amour et de l’amitié qui les unissent, conformément à la prière de Jésus: Que tous soient un, afin que le monde croie ».
Benoît XVI dit son action de grâce « pour les importants progrès accomplis sous la conduite de Chenouda III dans les rapports entre l’Eglise copte orthodoxe et l’Eglise catholique ».
Il dit prier pour que « l’amitié et le dialogue entre les deux Eglises se poursuive et donne des fruits de solidarité croissante et de réconciliation durable » et aussi « pour le nouveau Patriarche », afin que Dieu « le comble de paix et de force pour la noble tâche qui l’attend ».
Tawadros II est ainsi le 118e Patriarche des coptes orthodoxes qui représentent la plus nombreuse communauté chrétienne du Moyen-Orient, inquiète devant la montée de l’islamisme en Egypte.
Il a la réputation, souligne aujourd’hui Radio Vatican, d’être un pasteur qui donne la priorité à la mission pastorale sur les intérêts politiques. Il a aussi manifesté une confiance spéciale dans les jeunes. Et il attache un importance particulière au dialogue avec les musulmans.
Le pape Jean-Paul II avait rencontré le "pape Chenouda III" lors de son pèlerinage jubilaire, le 24 février 2000, au Caire. Benoît XVI avait envoyé un télégramme de condoléances pour sa mort, le 18 mars dernier.
zenit