A quelques jours de l’ouverture du G20 (18-19 juin au Mexique), le réseau d'organisations catholiques Caritas-Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité (CIDSE), demande aux dirigeants des pays du G20 de « s'attaquer aux racines du mal » et de « tenir les promesses faites à Séoul en 2010 ».
« Aujourd'hui, dans le monde, 925 millions de personnes ne mangent pas à leur faim », dénonce la même source, « 300 enfants meurent de malnutrition » chaque heure et « un enfant sur quatre souffre de retard de croissance, un chiffre qui s'élève à un sur trois dans les pays en développement ».
Pour Caritas-CIDSE, « l'augmentation de la production alimentaire », sera inefficace car « nous produisons plus qu’assez de denrées alimentaires à l'échelle mondiale pour nourrir tout le monde ». Il faut donc « résoudre les problèmes de l'accès et de la distribution ».
Concrètement, Caritas-CIDSE met l’accent sur trois domaines d’action :
Il s’agit de « créer des réserves alimentaires », car les pays pauvres « ont besoin de disposer de réserves de secours et de stocks tampons » pour « protéger les habitants les plus vulnérables » et « stabiliser les prix du marché ».
En outre, il faut « limiter la spéculation sur les marchés des produits » : le réseau appelle les autorités publiques à « améliorer la supervision des marchés et en accroître la transparence ». Ceci pour stopper la « spéculation débridée » qui « fait grimper les prix des denrées alimentaires, au détriment des pauvres ».
Enfin, il est nécessaire d’« introduire des mécanismes de protection sociale ».
zenit